Est-ce facile de dessiner ce qui sort de l’imagination débordante de Sophie ? D’un côté, oui, parce que l’histoire se passe dans un monde que l’on connait déjà, pas besoin d'inventer des créatures rocambolesques, et puis Sophie nous laisse souvent une grande liberté de création… Mais d’autre fois elle a déjà une image en tête, et là c’est une véritable bataille de croquis pour choper ce qu’elle voit exactement (ou un beau coup de chance). Mais le plus difficile, c’est de faire en sorte que tout concorde ! Je ne peux pas dessiner n’importe quels fruits ou légumes, il faut toujours qu’ils soient en accord avec la saison de l’histoire. Et le pire c’est que Sophie a déjà TOUT le plan de la ville et de l’appartement dans la tête, alors là aussi il faut tout calculer pour placer les points de vue !
As-tu un personnage favori ? Pour l’instant, j’hésite entre Bérangère, une dame souriante à fond dans le zéro-déchet qui cultive ses propres tomates cerises, et Michel, le vieux berger taciturne qui tient l’épicerie Toutyfaut.
L’héroïne Prune est plutôt délurée… Y a t-il des situations qui t’ont fait rire ? La rencontre avec le gros Michel… Ou le dessin où on la voit avec le notaire. Et puis certaines situations dans l'épisode 2, mais il ne faut pas que j’en parle !
Qu’as tu préféré dessiner ? Le visage de Prune ! C’était génial de lui inventer des grimaces ou des sourires, d’autant plus qu’elle a un visage fin qu’on peut déformer facilement sans l’enlaidir. Mais l’image sur laquelle je me suis le plus éclatée, c’est celle de Zizou dans les tomates.