Un mois dans les coulisses de Nos Mondes Alternatifs

Bonjour, c’est Maélis ! Lors de mon dernier article sur le troc, je ne me suis pas vraiment présentée. Je me suis dit que ça serait intéressant de parler de mon expérience avec Nos Mondes Alternatifs

J’ai passé cinq semaines avec Sophie et Eyvie pour m’occuper de la communication digitale et de la veille.

Je ne connaissais pas beaucoup le domaine du zéro déchet et du bio, pour moi c’était des alternatives intéressantes, mais qui demandaient trop de sacrifices. Mais vous verrez à travers mes yeux, que ça n’est pas forcément le cas…

Je suis arrivée en juin, ne sachant pas trop dans quoi je m’embarquais. J’étais tombée sur Nos Mondes Alternatifs totalement au hasard, en cherchant des offres de stage en communication digitale. Pensant avoir affaire à une entreprise nationale, j’ai soigné mon langage, et me suis présentée avec mille et une courbettes.

Après deux mois, un entretien, de l’administratif, des papiers, et une petite appréhension, me voilà chez Sophie !

Et là, j’ai découvert que Nos Mondes Alternatifs, ce n’était pas du tout ce que je pensais. J’ai rencontré Sophie et Eyvie, et comment le concept est géré de l’intérieur. Ces filles, ce sont deux mousquetaires pacifiques qui défendent notre maison à tous. Elles sont seules, travaillant à leur camp de base, alias la véranda de Sophie, débordant de travail entre les commandes, la presse, les créations, les photos, les contacts, les salons, et les boîtes d’achat sur Amazon (je n’y ai jamais rien compris !). J’ai tout de suite adoré. Je ne connaissais pas grand chose au zéro déchet, et dès le premier jour, j’ai tellement appris ! Des pochons à vrac ? Eh oui, ça existe. Un oriculi ? C’est quoi ce mot latin ? Un dentifrice solide ? Plus besoin de se battre pour savoir si on appuie au milieu ou au bout du tube ! Tant d’alternatives méconnues pour faire du bien à la planète !

La première semaine, j’ai fait une analyse du site et de son contenu. Pendant que je le faisais, j’étais à fond, découvrant de nouvelles choses, m’extasiant à chaque fois. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai eu ma première prise de conscience, en regardant les prix pratiqués sur le site, et la vaste gamme de produits ainsi que les box. Le zéro déchet, c’est accessible, c’est moins contraignant que ce que je pensais, et surtout tout le monde peut le faire, des enfants aux adultes.

J’ai donc commencé mon boulot pour faire connaître à la galaxie entière ce concept de génie. J’ai alimenté les réseaux sociaux de Nos Mondes Alternatifs, j’ai écrit des articles, je leur ai même fait une page WIKIPEDIA, tout cela avec des étoiles dans les yeux. Je n’avais que cinq semaines à faire avec Eyvie et Sophie, et le temps passait beaucoup trop vite.

Impliquée à fond, Sophie m’a proposé un morceau du shampoing Coiffé Décoiffé à tester. Je n’avais jamais essayé de cosmétique solide, et j’étais certaine que ça deviendrait ma nouvelle façon de me laver. Et il faut avouer que j’avais tort ce coup-ci. Me lavant les cheveux à froid, des résidus de shampoing se sont à nouveau solidifiés en fusionnant avec mes mèches de cheveux, les rendant rêches et faisant des petites boules blanches sur mes racines. Cependant, mon compagnon Aurèle (avec des cheveux dix fois plus longs que les miens) qui se lave les cheveux à chaud n’a expérimenté aucune fusion facétieuse. Il avait même la tignasse brillante et soyeuse.

Lors de mon deuxième test, surprise ! Aucune boulette blanche n’a montré son nez dans la forêt de ma chevelure. Par contre, mes cheveux étaient tout rèches. Ma quête pour le shampoing solide n’est donc pas terminée ! Pas facile de trouver un produit adapté pour son cuir chevelu… Mais on n’abandonne pas !

Plus tard, j’ai eu l’occasion de lire une version numérique du cahier d’activités.

 Je crois qu’Aurèle a cru que j’étais revenue en enfance. Dans mon lit, mon ordi avec moi, en train de relier mentalement des cases, en train de compter mes points d’expérience… J’ai pas mal appris, notamment sur la pollution des vêtements, et sur l’intérêt du minimalisme.

Et puis j’ai lu le premier épisode de Ma Nouvelle Vie DIY, ma lecture préférée depuis longtemps. Aurèle en avait marre, au fur et à mesure que je lisais, je lui criais “Alors, t’as vu tout ce qu’on peut faire avec du vinaigre blanc, du savon de Marseille et du bicarbonate ? On en achète, hein ?”. On en a acheté un régiment, j’étais motivée à remplacer tous mes produits ménagers. Ils sont toujours dans le placard, au moment où j’écris cet article, attendant patiemment que je me décide à faire mes préparations.

C’était en lisant les carnets de bords de La Cité de Demain, que j’ai vécu ma seconde prise de conscience. Ce n’est pas parce qu’on découvre que le zéro déchet existe, et qu’on achète des alternatives, que tout va nous tomber tout cuit dans la bouche. Changer le monde, c’est aussi des efforts, des prises de position, un changement total de ses habitudes, et un travail collectif, comme dans la cité de Timéo. C’est la perspective d’un futur entièrement pollué qui m’a fait tiquer. Prendre conscience de l’enfer dans lequel on risque d’être, c’est un bon moyen de se forcer à bouger. Plus question de juste acheter des choses “zéro déchet” pour aider la planète, j’avais du boulot à faire sur mes habitudes, et les pages de missions de Timéo m’ont aidée. J’aurais bien aimé que cette cité fictive voit le jour.

J’étais donc complètement remontée à bloc, et persuadée que, si tout le monde comprenait ce que le développement durable impliquait, on pourrait changer le monde. Tout en testant la liste de courses futée, devenue la compagne de mes sorties au supermarché, j’enfilais moi aussi ma cape de mousquetaire du zéro déchet. Je checkais les différents produits sur la liste, regardait dans mes placards, cochais ce qui me manquait. J’ai même appris des choses avec les indications au dos sur les poissons trop pêchés et les étiquettes pour les fruits et légumes, trop souvent trompeuses

Et soudain, j’ai eu envie de tester les lentilles corail que j’ai croisées dans la box de Prune. Je n’en avais jamais goûté. J’en ai acheté, avant même de savoir comment les cuisiner ! J’ai regardé des recettes, et finalement j’ai décidé d’improviser. J’ai fait cuire mes lentilles, ai mis de la farine et ai fait des boulettes. Très bonnes, mais très consistantes et un peu sèches. Et si je rajoutais du lait dans la pâte ? Non, ça ne va pas, elle est trop collante. Et si je mettais de la mozzarella à l’intérieur des boulettes ? Arrêtez tout ! J’ai trouvé la recette suprême ! Et voilà comment Nos Mondes Alternatifs m’a réconciliée avec la cuisine.

Après tous mes tests, tous mes essais, et mes deux prises de conscience, j’ai décidé que je voulais faire partie de l’aventure Nos Mondes Alternatifs. Pas en tant que simple stagiaire, mais en soutien à ce projet si petit, mais avec un potentiel si grand.  Je compte continuer à changer mes habitudes pour le bien de ma grande maison la planète. Je continuerai à partager le concept de Nos Mondes Alternatifs parce qu’il m’a fait changer. De votre côté, n’hésitez pas aussi à promouvoir des projets qui vous font prendre conscience des réalités du monde autour de vous. Investissez-vous pour vos valeurs. Et si vous voulez aider Eyvie et Sophie, vous pouvez donner des petits coups de pouce en parlant de Nos Mondes Alternatifs autour de vous.

J’ESPÈRE VOUS AVOIR DONNÉ ENVIE DE TENTER L’AVENTURE, ET QUE LE PROJET VOUS CHANGERA AUTANT QUE MOI !

MAÉLIS

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